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charles spindler

  • Néogothique !...

    Les éditions de la Bibliothèque universitaire de Strasbourg viennent de publier le catalogue fruit de l'exposition Néogothique ! consacrée à la manière dont à Strasbourg et en Alsace, le Moyen-Age a inspiré les artistes et les savants : peintres, dessinateurs, graveurs, architectes.

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    " De la fin du 19e siècle au début des années 1930, un courant médiévaliste parcourt l'Europe. Cette référence à l'époque médiévale pourrait se définir par une projection dans la période contemporaine d'un ou de Moyen(s) Age(s) idéalisés. En Alsace comme ailleurs à cette époque ce goût médiéval s'incarne par sa présence dans des objets visibles par tous (les grands monuments, les musées, les expositions nationales, les mises en scènes de plein air), il est culturellement partagé (les chansons, les airs d'opéra) et économiquement assez accessibles (l'artisanat d'imitation, les éditions à bon marché de contes, de légendes et de romans, les gravures, jusqu'aux collections de figurines et de timbres). L'exposition Néogothique ! est consacrée à la manière dont à Strasbourg et en Alsace, le Moyen Age a inspiré les artistes et les savants : peintres, dessinateurs, graveurs, architectes, artisans d'art, universitaires et écrivains. Exemple emblématique de ce mouvement, le projet du château Haut-Koenigsbourg est évoqué à travers les passions qu'il suscita. Durant cette période certains surent également s'appuyer sur ce courant médiévaliste pour développer une forme artistique propre à la région s'inspirant à la fois des courants français et allemands pour former un groupe réunissant Charles Spindler, Joseph Sattler ou Léo Schnug. Outre ces aspects artistiques, la référence médiévale constitua également un enjeu politique et scientifique dont l'exposition se fait largement l'écho, en soulignant la concurrence entre méthodes ou entre écoles au sein de l'Université de Strasbourg ou en présentant des exemples de tentatives de justification d'un "retour" de l'Alsace au nouvel empire allemand. Accompagnant l'inscription récente de la Neustadt à la liste du patrimoine mondiale de l'humanité, l'exposition de la BNU apporte un éclairage complémentaire au projet, Laboratoire d'Europe, Strasbourg 1880-1930, porté par les Musées de la Ville de Strasbourg, l'Université de Strasbourg et le Service de l'Inventaire du patrimoine de la région Grand Est."

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