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  • Bayard, le « bon chevalier »...

    Les éditions Perrin ont publié récemment une étude de Thierry Lassabatère intitulée Bayard, le « bon chevalier ». Thierry Lassabatère est docteur en histoire médiévale de l'université de Paris-Sorbonne.

     

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    " Fruit d'une enquête fouillée et minutieuse, ce livre nous restitue un Bayard renouvelé parce que plus authentique, y compris dans sa dimension légendaire, culturelle, et dans son rapport profond à son époque.
    Cette réalité nouvelle du héros est d'abord celle d'un portrait dressé au croisement des sources : littéraires, avec les premiers biographes du " bon chevalier " lus au plus près des textes selon leur rhétorique propre et leur dépendance à la tradition panégyrique du temps, mais aussi les chroniqueurs, poètes et penseurs français comme italiens ; administratives, notamment ces " montres et revues " militaires qui n'avaient jusque-là été exploitées par aucun biographe du " bon chevalier ". Une conclusion émane de ces lectures croisées : la conviction, sinon la preuve, que les exploits attribués à Bayard étaient souvent exagérés, voire " volés " à d'autres, mais toujours nourris d'événements réels.
    C'est donc un Bayard plus affermi et mieux affirmé qui renaît de ces pages. Un petit noble et grand soldat imitant en même temps les héros de roman chevaleresque à la mode, bien de son temps et de sa classe dans une société très normative, dont il incarne, comme tous ses compagnons d'armes, un crépuscule très collectif et très lent, qui s'amorçait à peine avec les guerres d'Italie. Un champion de l'équitation et de la joute qui se ferait un nom de guerre en remportant un duel d'honneur et en défendant des ponts – lors de la fameuse campagne du Garigliano, mais aussi à Pavie et lors de la fatale retraite sur la Sesia. Et qui, peut-être autant qu'à son exceptionnelle bravoure, devrait sa durable célébrité au talent littéraire des biographes issus de son entourage : son cousin Symphorien Champier et son secrétaire Jacques de Mailles. Cette biographie " culturelle " est aussi un hommage à ce trio d'exception. "

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  • Bayard, figure européenne de l'humanisme guerrier...

    Les éditions Rabelais viennent de publier un ouvrage de Benjamin Deruelle et Laurent Vissière intitulé L'énigme Bayard - Une figure européenne de l'humanisme guerrier. Spécialiste des guerres d’Italie, Laurent Vissière est professeur d’histoire médiévale à l’Université d’Angers. Benjamin Deruelle est professeur d’histoire moderne à l’Université du Québec à Montréal et spécialiste de la culture et des pratiques martiales au tournant du Moyen Âge.

     

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    " Bayard, chevalier sans peur et sans reproche, demeure un personnage central de la mémoire européenne des premières Guerres d’Italie. Son histoire reste pourtant largement tributaire des deux biographies chevaleresques rédigées dans les années 1520 par Symphorien Champier et Jacques de Mailles, le Loyal Serviteur. Ces oeuvres ont fondé l’historiographie du gentil capitaine, qui s’est ensuite fossilisée dans les manuels scolaires de la IIIe République. Pierre Terrail élevé au rang de dernier représentant de la chevalerie médiévale, y devint une grande figure de l’histoire nationale, aux côtés de Vercingétorix, Charlemagne et Jeanne d’Arc. 
    L’histoire et la mémoire du célèbre Dauphinois comportent cependant de nombreuses zones d’ombre, et bien des épisodes de sa vie, à commencer par l’adoubement du roi lors de la bataille de Marignan, suscitent encore débats et controverses.
    Cet ouvrage propose de transcender la dimension nationale du personnage par une approche résolument européenne, car Bayard a été aussi célébré, et décrié parfois, en Italie, en Espagne, en Angleterre et dans l’Empire. Aux côtés de Gonzalve de Cordoue et de Jean de Médicis, il s’est imposé comme une figure de l’humanisme guerrier. "
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  • Le chevalier dans l'histoire...

    Les éditions Les Belles Lettres viennent de publier un essai de Frances Gies intitulé Le chevalier dans l'histoire. Historienne médiéviste américaine, Frances Gies a publié avec son mari, Joseph Gies, de nombreux ouvrages devenus des classiques comme La vie dans un château médiéval (Les Belles Lettres, 2018) ou La vie dans un village médiéval (Les Belles Lettres, 2020).

     

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    " Né du chaos européen du début du Moyen Âge, le chevalier monté et en armure a révolutionné la guerre et est très vite devenu une figure mythique dans l’histoire.
    Des conquérants normands de l’Angleterre aux croisés de la Terre sainte, du héros de la chanson de geste au preux du roman arthurien, des amateurs de tournoi aux chevaliers-troubadours, Le Chevalier dans l’Histoire, de la grande médiéviste Frances Gies, brosse un tableau remarquablement vivant et complet de la chevalerie, de sa naissance à son déclin.
    Le chevalier apparaît d’abord en Europe comme un mercenaire sans foi ni loi avant de devenir l’étendard de la chrétienté puis un soldat de métier au service des rois. Frances Gies nous fait partager sa vie quotidienne, faite de joutes et de batailles, de pillages et de rançons, mais aussi de dévotion et de pèlerinage, et souvent sanctionnée par l’errance et une mort précoce.
    Elle nous fait revivre l’aventure des héros du Moyen Âge qui ont joué un rôle historique, comme Bertrand du Guesclin, Bayard et Sir John Fastolf, qui inspira le Falstaff de Shakespeare, ou les grands maîtres des Ordres militaires qu’étaient les Templiers, les Hospitaliers et les chevaliers teutoniques. "

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