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apaches

  • Les apaches attaquent Paris...

    Les éditions Dutan, diffusées par Francephi, viennent de publier un roman de Robert Paturel intitulé Les apaches attaquent Paris. Ancien champion d'Europe de boxe française et ancien du RAID, Robert Paturel est connu pour ses ouvrages mémoriels sur les débuts de cette unité d’élite et sur la boxe de rue, technique qu’il a développé.

     

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    " Il fait très beau à Paris ce premier juin 1880, cette période sera plus tard appelée La Belle Époque… Les femmes sont jolies, élégantes et insouciantes.

    Eugène Colan vient de se lever, il ne le sais pas encore, mais la journée va être longue. Il a été engagé par la préfecture de Police de Paris et vient d’avoir 28 ans. Après six années passées dans les rangs de la Légion étrangère, il en est sorti avec le grade de Capitaine. Il a intégré la Police depuis 4 ans et est chargé de la surveillance des « apaches », nom générique donné aux voyous de toutes sortes un peu plus tard.

    Les 72 jours de la Commune en 1871 ont engendré des privations, des famines et ces manques ont gangrené les quartiers. Toutes sortes de crapules y survivent sans hésiter à jouer du couteau.

    Eugène fait ce que l’on appelle de la « pénétration de milieux », il a intégré une bande de Belleville et essaye d’obtenir des informations sur des « coups » à venir.

    Son collègue – ou plutôt son double – est Étienne Prévot dit « le Surineur» (surnom donné par les voyous pour sa dextérité redoutable au couteau), issu comme lui des quartiers pauvres. Tous deux font une équipe solide « à la vie à la mort », ce qui convient parfaitement à Eugène qui avait déjà son binôme à la Légion.

    Mais l’avenir s’assombrit peu à peu pour les deux hommes dans ces milieux sombres des bas-fonds de Paris où des adolescents disparaissent. Leur enquête va les mener dans les milieux troubles des adorateurs de Satan et autres dépravés.

    À travers son roman, l’auteur nous relate la vie à cette époque, notamment l’organisation de la Police et l’histoire des apaches de Paris. Il relate le climat politique de l’époque (après la Commune) et notamment évoque le grand professeur de boxe française Joseph Charlemont qui avait fuit Paris pour la Belgique avant d’y revenir huit ans plus tard. "

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  • Cochise, chef des Apaches chiricahuas...

    Les éditions du Rocher viennent de publier dans leur collection Nuage rouge une étude historique de Edwin R. Sweeney intitulée Cochise - Chef des Apaches chiricahuas. Né en 1950 à Boston, Edwin Russell Sweeney est l'auteur de nombreux livres et articles sur les Indiens du sud-ouest des États-Unis, dont il est un spécialiste reconnu.

     

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    " Cet ouvrage d'Edwin R. Sweeney est la première biographie de Cochise, le chef le plus puissant, le plus craint et le plus respecté de tous les Apaches, et peut-être bien de tous les chefs Indiens du XIXe siècle. Il fut le seul à réunir sous son unique commandement les quatre bandes de sa tribu, les Chiricahuas, mais aussi d'autres groupes apaches et parfois des Navajos pour affronter deux États du Mexique et les États-Unis.Né parmi la bande des Chokonens vers 1810, dans les Dragoon Mountains au sud-est de l'Arizona, il prend leur tête au milieu des années 1850. L'autorité de ce maître stratège, orateur envoûtant, lui rallie bientôt les Chihennes de Mangas Coloradas puis de Victorio, les Nednhis de Juh, et les Bedonkohes du farouche guerrier Geronimo. Vénéré des Apaches, il fascine aussi les Blancs. Mais en février 1861, la tragique affaire Bascom où il est injustement accusé du rapt de l'enfant d'un fermier, puis la bataille d'Apache Pass des 15 et 16 juillet 1862, lancent une guerre implacable, incessante qui durera 12 ans. Le seul nom de Cochise résonne dès lors tel un tocsin dans les coeurs terrorisés des populations, inquiète les militaires. Prié par le président Ulysses S. Grant en personne de venir négocier à Washington il refusera, proposant aux émissaires que ce dernier vienne le voir au sommet d'une montagne. Toutefois, pour sauver des vies et préserver sa « Terre Spirituelle », son Apacheria, il signe en octobre 1872 grâce à l'intermédiaire de Thomas J. Jeffords, son seul ami blanc de confiance, un traité de paix avec le général Oliver Otis Howard. Deux ans plus tard le 8 juin 1874, malade, Cochise décède. Son fils aîné Taza lui succède mais à sa disparition, en 1876, son frère Naiche, s'il devient le chef héréditaire des Chiricahuas, se laissera souvent dominer par Geronimo.Une nouvelle guerre apache éclate, héroïque mais illusoire. La paix de Cochise est bien morte. Réserves inhospitalières, déportation en Floride en 1886, tel se dessine désormais le terrible destin des Chiricahuas qui demeureront prisonniers de guerre jusqu'en 1913. "

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