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anticapitalisme

  • La France en colères...

    Les éditions du Cerf viennent de publier un essai de Christophe Bourseiller intitulé La France en colères.

    Depuis une trentaine d'années, Christophe Bourseiller a publié de nombreux essais consacrés aux mouvements extrémistes ou radicaux, qu'ils soient de droite, de gauche ou d'ailleurs, comme Les ennemis du système (1989), Extrême-droite (1991), Les maoïstes : la folle histoire des gardes rouges français (1996), Vie et mort de Guy Debord (1999), A gauche toute ! (2009), L'extrémisme (CNRS, 2012) ou Nouvelle histoire de l'ultra-gauche (Cerf, 2021).

     

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    " Anticapitalistes et autonomes, néonazis et nationalistes, bonnets rouges et gilets jaunes, antispécistes et antivax : en France, les tensions s’aggravent et les colères s’agrègent. La montée aux extrêmes va-t-elle nous submerger ? Voici l’histoire secrète des marges, l’enquête-vérité sur les nouvelles radicalités.
    Spécialiste des extrémismes, Christophe Bourseiller livre ici le résultat d’une décennie de recherches. Plongeant dans les périphéries du spectre politique, il scrute les permanences et les dissonances, les querelles de chapelle et les grands bouleversements. C’est en historien qu’il décrit les évolutions des militants et des mouvements, le reflux des doctrines et le sacre de l’émotion. Car, de plus en plus, les idéologies se taisent, les repères d’antan s’affaissent. La révolution s’efface devant l’indignation et de nouveaux dangers font leur apparition.
    Ultra-gauche ou ultra-droite, partis institutionnels ou groupuscules confidentiels : la confusion des sentiments et le règne des passions sculptent une cartographie nouvelle. Au cœur du complot comme dans l’émeute, Christophe Bourseiller déchiffre la radicalisation en cours et décrypte avec science et prescience la mécanique extrémiste et l’avenir qu’elle nous réserve.
    Un travail d’investigation remarquable. Un livre prospectif incontournable pour comprendre aujourd’hui et préparer demain. "

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  • Manifeste pour briser les chaînes de l'usure...

    Les éditions Culture & Racines viennent de rééditer un essai de Gottfried Feder intitulé Manifeste pour briser les chaînes de l'usure, avec une présentation de Michel Drac. Ingénieur et économiste, Gottfried Feder (1883-1941) a été un des dirigeants du parti national-socialiste allemand et un des concepteurs de son programme économique, avant d'être, dès 1931, progressivement mis sur la touche par Hitler à cause de son anticapitalisme trop radical. Il a également été l'un des théoriciens des cités-jardins.

     

    Feder_Manifeste pour briser les chaînes de l'usure.jpg

    " Gottfried Feder écrivit en 1919 ce livre prophétique parce qu’il voulait alerter l’opinion allemande sur le risque d’hyperinflation. En 1923, lorsque la valeur du mark s’effondra, tout le monde put vérifier qu’il avait eu entièrement raison. Et 1929 aussi devait donner raison à Feder. Il avait démontré la perversité de la mécanique de l’argent-dette… et la Grande Dépression fut l’implosion d’une économie appuyée sur cette mécanique infernale.

    Encore aujourd’hui, on peut apprendre de Feder. A travers une analyse simple mais percutante des rapports de forces à l’intérieur du Capital, il annonçait, il y a près de cent ans, le triomphe futur des acteurs oligopolistiques d’une finance totalement mondialisée et virtualisée, au détriment du capital industriel national. Et il prédisait, déjà, que la montagne de dettes qui naîtrait de ce triomphe menacerait tôt ou tard d’engloutir le monde entier dans une catastrophe économique inouïe.

    Nous y sommes. Et voilà une première raison de publier aujourd’hui une traduction française du « Manifeste pour briser les chaînes de l’usure ». Mais il existe aussi une deuxième raison : ce manifeste constitue un document historique d’une très grande importance. Gottfried Feder était avant tout un militant.

    En janvier 1919, il avait participé à la fondation d’un petit parti politique, en Bavière : le Parti des Ouvriers Allemands. L’organisation vivota quelques temps, jusqu’à ce qu’un orateur exceptionnel en devienne le tribun, un certain Adolf Hitler. La suite est connue. Ce qui l’est moins, c’est l’importance que le « Manifeste pour briser les chaînes de l’usure » eut dans la genèse du national-socialisme.

    Hitler le reconnaît ouvertement dans « Mein Kampf » : l’économie politique du national-socialisme originel est entièrement tirée de l’œuvre de Feder. Souhaitons que cette idée soit à l’avenir reprise par des forces plus pacifiques et respectueuses de la personne humaine. "

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  • Actualité de Proudhon...

    Les éditions Autrement viennent de publier un essai de Thibaut Isabel, intitulé Pierre-Joseph Proudhon - L'anarchie sans le désordre, avec une préface de Michel Onfray. Rédacteur en chef de la revue Krisis, Thibaut Isabel est déjà l'auteur de plusieurs ouvrages comme Le champ des possibles (2005), La fin de siècle du cinéma américain (2006) ou Le paradoxe de la civilisation (2010), tous publiés par les éditions la Méduse et disponibles sur le site de l'auteur.

     

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    " Le philosophe historien retrace la pensée politique de Pierre-Joseph Proudhon, anticapitaliste déterminé prônant une forme de démocratie libérale qu'il nomme anarchie. "

     

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  • Itinéraire d’un gauchiste repenti...

    Les éditions Krisis publient cette semaine un nouvel essai de Charles Robin intitulé Itinéraire d’un gauchiste repenti - Pour un anticapitalisme intégral. Professeur de philosophie, Charles Robin est l’auteur de La Gauche du Capital (Krisis, 2014).

     

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    " Comment être anticapitaliste aujourd’hui, à l’heure où la gauche elle-même intègre l’avant-garde du libéralisme mondialisé ? Les « gauchistes » radicaux refusent encore de se convertir ouvertement au marché, mais ils n’ont plus grand-chose à voir avec les vieux socialistes. Au lieu de lutter contre les injustices économiques, ils préfèrent « jouir sans entraves » et deviennent le complément libertaire de la droite libérale. Un camp dérégule l’économie, tandis que l’autre dérégule les mœurs. La société de jouissance promue par Mai 68 représente la face festive et branchée de la société de consommation.


    Charles Robin a milité au Nouveau parti anticapitaliste (NPA), avant de s’en éloigner. Il nous livre ici les raisons biographiques et intellectuelles qui l’ont amené à cette rupture, et les anathèmes auxquels il s’est du même coup exposé. Car la faction progressiste se montre très souvent sectaire. Plus elle oublie ses racines socialistes, plus elle ressent le besoin de se dire « de gauche », afin de mieux dénoncer toute pensée dissidente comme fasciste ou réactionnaire. Et elle se coupe ainsi des milieux ouvriers, qui constituaient autrefois sa base militante.


    Après le succès de La gauche du Capital, Charles Robin prolonge son analyse de l’impasse libérale-libertaire, à travers des témoignages personnels, des entretiens et des essais qui jettent un regard décapant sur la modernité. Pour rompre avec l’idéologie du marché, nous ne pouvons plus nous contenter de mettre la barre à gauche. Nous devons élaborer de nouveaux clivages et restaurer une authentique alternative socialiste. Sans quoi le Capital continuera de tirer les ficelles de l’agitation contestataire. "

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