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marine le pen - Page 21

  • Eloge du communautarisme ?...

    Les éditions Krisis, dirigées par Alain de Benoist, viennent de publier Eloge du communautarisme - Aristote - Hegel - Marx, un essai de Costanzo Preve préfacé par Michel Maffesoli et  solidement présenté par Yves Branca, son traducteur. Intellectuel marxiste atypique, auteur d'une Histoire critique du marxisme (Armand Colin, 2011), Costanzo Preve a fait scandale en Italie en affichant sa préférence pour Marine Le Pen dans la présidentielle française dans un texte que Métapo infos avait repris à l'époque.

     

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    "Le communautarisme dont il est question ici n'est pas celui dont on parle le plus en France aujourd'hui, Comme en témoigne le sous-titre de ce livre, c'est à une réflexion en profondeur sur la notion même de communauté que Costanzo Preve convie le lecteur: A l'époque du « Capitalisme Absolu », à la fois post-bourgeois et post-prolétarien, post-communiste et post-fasciste, comment les communautés humaines peuvent-elles faire face à l'emprise de la marchandise et du marché? Comment comprendre aujourd'hui la nécessaire articulation de la liberté et de la solidarité? Qu'opposer à la pensée unique? L'auteur aborde ces questions à la lumière d'une tradition philosophique qui remonte à Aristote et se prolonge, à l'époque moderne, avec les œuvres de Hegel et de Marx, Se définissant lui-même comme un marxiste « hérétique », il s'adresse aux dissidents de l'idéologie dominante, déployant à cet effet une vaste fresque, riche d'enseignements, qui propose une véritable « contre-histoire» du libéralisme et du communisme, et développe des considérations percutantes dans le domaine de la géopolitique."

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  • La France vue par la télévision russe...

    Découvrir le monde qui nous entoure au travers d'un regard étranger peut parfois s'avérer salutaire...

    Ce reportage de la télévision publique russe, cueilli sur le site François Desouche montre une partie de la réalité française rarement évoquée de façon aussi brutale sur nos chaînes d'information...

     

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  • L'offensive laïque de Marine Le Pen...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Dominique Venner, cueilli sur son site et consacré au débat suscité par les propositions de Marine Le Pen en faveur de la laïcité...

     

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    L'offensive laïque de Marine Le Pen

    Devant la portée « métapolitique » des déclarations récentes de Marine Le Pen sur la laïcité, je vais me départir un instant de ma distance à l’égard de l’univers politique. Son offensive « laïque », pour reprendre le titre du Monde (22 septembre 2012), est à prendre au sérieux. Elle constitue une rupture majeure dans le discours sur l’immigration.

    Occupant un terrain où on ne l’attendait pas, Marine Le Pen accentue son image moderne, plaçant ses adversaires faussement « républicains » face à leurs contradictions. En reprenant les principes fondamentaux de la République française pour condamner l’immigration islamiste, elle se fera entendre par une part importante de l’opinion qui lui restait fermée. Elle a trouvé des formules fortes auxquelles tout Français ne peut qu’applaudir : « La laïcité comme la liberté n’est pas négociable… Je mets à la porte tous les intégristes étrangers… J’interdis le voile dans l’espace public… Je rétablis le rôle de l’école publique et républicaine qui est de fabriquer des Français… »

    Ayant souligné cela, je m’empresse de rappeler que mes appréciations, concernant le domaine politique, restent toujours conditionnelles et se placent sur le seul terrain des principes. Ma connaissance de l’histoire ancienne et récente, ne m’autorise aucune illusion sur les paroles politiques. En me gardant de tout jugement sur les personnes, je sais et me souviens que les acteurs politiques sont soumis aux obligations de leur état et des luttes pour le pouvoir. Pour ne pas être dupe, je ne veux pas oublier les paroles et les actes du plus doué des acteurs de sa génération : « L’action ne se conçoit pas sans une forte dose d’égoïsme, de dureté et de ruse ». On aura reconnu le style du général de Gaulle qui fit de la duplicité et de la tromperie ses armes favorites.

    Ce bref rappel de principe étant fait, j’en reviens aux réponses percutantes de Marine Le Pen aux journalistes du Monde (publiées dans l’édition de ce journal datée du 22 septembre 2012). Oui, son offensive « laïque » est de haute politique, tissée d’audace et de courage au service de la lucidité. En quelques mots, elle a recadré la question toujours biaisée de l’immigration islamiste, soutenue par des puissances étrangères pour détruire l’Europe et les Européens dans leur substance, et prendre sur eux une revanche écrasante.

    Comme les grands politiques français au temps des guerres de Religion, Marine Le Pen a rappelé les principes fondamentaux, plaçant la Nation au sommet des enjeux, une nation spécifique, à l’écart des croyances religieuses qui concernent la conscience de chacun et non la mission de l’État. Tel fut le fondement de la laïcité française, doctrine et pratique issues de conflits séculaires bien antérieurs à la Révolution et à la loi de 1905 sur la séparation de l’Église et de l’État. Cette loi ne faisait que tirer les leçons de notre histoire et des déchirements provoqués par la confusion entre politique et religion. Elle s’inscrivait dans la part la meilleure du projet républicain au sens antique et moderne du mot. Elle mettait à l’écart les choix confessionnels privés au nom du bien commun qui les dépasse.

    Se plaçant sur ce terrain ferme pour mobiliser l’opinion, Marine le Pen décevra peut-être de petits cercles nostalgiques. Mais le folklore chouan et royaliste, aussi sympathique soit-il, n’est jamais que du folklore, à l’écart de la politique réelle et de l’avenir. Et si l’on prend un peu de hauteur, on se souviendra avec reconnaissance que les républicains de jadis, anticléricaux ou pas, ont enseigné dans leurs écoles à des générations de Français qu’ils avaient pour ancêtres les Gaulois et pas n’importe quoi ou n’importe qui.

    Ayant dit ce qui me semblait à retenir dans le discours « laïciste » de Marine le Pen, je peux maintenant exprimer certaines réserves que m’inspire la part « antieuropéenne » de ses propos. Au fond d’elle-même, sans doute fait-elle une nette différence entre la civilisation européenne millénaire commune à tous nos peuples, et le cauchemar faussement européen de Bruxelles. Exprimer cette distinction, serait certainement chose heureuse pour la qualité de son image et de son message.

    Dominique Venner (Blog de Dominique Venner, 25 septembre 2012)

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  • Tour d'horizon... (32)

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    Au sommaire cette semaine :

    - dans Le Monde, l'avocat Michel Guénaire plaide pour un rapprochement de l'UMP et du Front national...

    Une refondation qui passe par l'intégration d'un FN dédiabolisé

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    - sur Valeurs actuelles, Alain Moyne-Bressan, député de l'Isère, propose de créer un territoire autonome  pour les Roms entre la Bulgarie et la Roumanie afin de tenter de stabiliser ces populations...

    Un territoire pour les Rom ?

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  • Voyage au pays de l'essentialisme...

    Nous reproduisons ci-dessous un excellent texte de Pierre Bérard, cueilli sur le site de La Droite strasbourgeoise. Membre fondateur du G.R.E.C.E., ami et disciple de Julien Freund, Pierre Bérard est un collaborateur régulier de la revue Éléments 

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    Le journal Le Monde publiait récemment la tribune d’un professeur d’histoire, Bruno Belliot, titrée « Le Front de Gauche est un mouvement républicain, contrairement au FN ». Faisant le procès de l’UMP et du FN tout en dédouanant les angéliques du PC et du FdG français, cette tribune contenait tout l’argumentaire médiatique habituel sur l’incompatibilité du FN et de la République, colporté tant par certains politiques ignorants que par des journalistes incultes qui mettent leur complaisance au service d’une cause inavouable : la nostalgie du totalitarisme stalinien. Sa participation au camp des vainqueurs de 1945 n’empêche pas, en effet, le PCF de s’être rendu coupable de complicité avec la tyrannie.

    Le sens de l’affaire est limpide, toujours et encore culpabiliser le camp de la « droite » : « C’est pourquoi, il m’est intolérable d’entendre, de lire (comme de voir dessiner), qu’un parallèle peut être fait entre Mélenchon, les communistes, les candidats du Front de Gauche et l’extrême droite du FN. Et que par conséquent, la droite n’aurait pas à rougir de ses alliances avec le FN puisque le PS s’allie avec le Front de Gauche. »

    Ainsi, nous démontrons ci-dessous non seulement l’inanité de cette culpabilisation mais démontons du même coup la notion de « droite républicaine » dont la signification reste à démontrer si l’on veut dire par là qu’il existerait en 2012 une droite qui ne le serait pas.

    La Droite strasbourgeoise

     

    Front de Gauche/FN : Voyage au pays de l’essentialisme

    Alors que tout change, y compris l’extrême gauche passée en 40 ans de la défense héroïque du grand soir prolétarien à celle lacrymale des sans papier, « armée de réserve » du capital qui exerce une pression discrète mais constante à la baisse des petits salaires (sinon on se demande bien pourquoi madame Laurence Parisot aurait, sur ce point, les mêmes idées immigrationnistes que messieurs Krivine et Mélanchon). Certes, on peut toujours s’évertuer à penser que la dirigeante du MEDEF est secrètement passée du coté obscur de la force et qu’elle contraint ses amis à cultiver une forme peu banale de masochisme altruiste. Hypothèse peu probable, reconnaissons-le. Tout change donc : le « socialisme » démocratique acquis, via l’Europe, depuis deux ou trois décennies au social-libéralisme, comme le « gaullisme » qui a renoncé à l’indépendance et au dogme du peuple souverain.

    Tout change, sauf bien sûr l’extrême droite vue par Bruno Belliot, membre du Front de Gauche. Impavide, elle est semblable à elle même, immobile et pétrifiée comme les années trente du XX siècle en ont donné la définition rituelle , guettant dans l’ombre (évidemment) l’heure de sa revanche, ourdissant des complots comme celui de la Cagoule, collaborant avec l’ennemi durant l’occupation, se relevant avec le poujadisme puis l’OAS pour finir par renaitre avec le Front National. Elle est là, figée, telle que la vulgate médiatique en fait le portrait, une vulgate inspirée par l’antifascisme stalinien qui nous ressert toujours le même plat continûment réchauffé depuis 80 ans, comme l’a très bien montré François Furet. Cette paresse a fini par s’inscrire comme un habitus dans nos moeurs et nos tics de langage.

    Pourtant, en ce qui concerne le procès le plus sévère instruit contre l’extrême droite, sa collaboration avec le régime nazi ou ses soit-disant affidés, qu’en est-il ? 

    Pour ce qui est de la résistance et de la collaboration, puisque c’est sur ce sombre épisode que s’enrochent la plupart des mythes fondateurs de l’histoire sainte dont se réclame Bruno Belliot, rappelons quelques faits marquants qui n’appartiennent nullement à une vision révisionniste de l’histoire. C’est le 26 septembre 1939 que le Parti Communiste est interdit par le gouvernement dirigé par un des chefs du Front Populaire, Édouard Daladier. Pour quelle raison ? Parce que en bon disciple stalinien il continue d’approuver le pacte Germano-Soviétique d’août 1939 qui permettra le dépeçage de la Pologne, alliée de la France, entre les deux contractants. Passé dans la clandestinité, Jacques Duclos, un des principaux dirigeants du PCF, diffuse le premier octobre 1939 une lettre ouverte invitant le gouvernement à entamer des négociations de paix avec l’Allemagne hitlérienne qui étant pour l’heure l’alliée de l’URSS ne représente plus le condensé de la menace fasciste. C’est à la même époque que Maurice Thorez, secrétaire général du Parti, déserte face aux armées nazies, pour rejoindre la « patrie des travailleurs » (et du Goulag), ce qui lui vaut une condamnation à mort et la déchéance de la nationalité française.

    Plus tard, la défaite de la France étant consommée, Jacques Duclos entre en contact dès le 18 juin 1940 avec les autorités allemandes d’occupation tout juste installées pour entreprendre une négociation. Dans quel but ? Permettre au Parti d’être à nouveau autorisé sur la base d’une bonne entente entre le peuple français et l’armée d’occupation. Duclos propose même d’orienter la propagande du Parti dans le sens d’une lutte contre le grand capital anglais et contre sa guerre impérialiste. Les allemands ne sont pas preneurs.

    Ce n’est qu’en Juin 1941 que l’extrême gauche communiste entre dans la résistance active suivant en cela ses sponsors. L’Allemagne ayant en effet décidé d’attaquer l’URSS. Dans cette résistance active, les communistes arrivent bien tard pour y retrouver des hommes qui venaient souvent de l’extrême droite. Comment, en effet, qualifier autrement les partisans de la monarchie tels Daniel Cordier (secrétaire de jean Moulin), le célèbre colonel Rémy (premier agent gaulliste en France occupée), De Vawrin (chef des services secrets de la France libre). Ou encore des cagoulards comme Guillain de Benouville (dirigeant du mouvement Combat) et des centaines d’autres affreux tels Honoré d’Estienne d’Orves fusillé un mois après Guy Moquet, célébré par Sarkozy ( à la suite du parti Communiste) et qui ne fut jamais résistant…

    Il suffit de lire les deux livres que l’historien israélien Simon Epstein a consacré à cette période pour abandonner tout schéma manichéen, schéma auquel s’accroche désespérément Bruno Belliot pour nous conter sa fable d’une France coupée en deux avec d’un coté les représentants du Bien et de l’autre ceux du Mal, c’est à dire l’extrême droite éternelle.

    Dans « Les Dreyfusards sous l’Occupation » (2001) puis dans « Un paradoxe français » (2008), il montre, liste de noms à l’appui, que dans leur immense majorité les dreyfusards, anti-racistes, généralement pacifistes de gauche s’engagèrent dans la collaboration, tandis que nombre d’antidreyfusards et antisémites appartenant à ce qu’il est convenu d’appeler la droite radicale germanophobe s’engagèrent dans la résistance et la France libre. Or ce paradoxe, on le comprend aisément, est peu abordé par l’histoire académique, prudente jusqu’à la couardise, permettant à une doxa politiquement correcte de prospérer sur les non dits de l’histoire savante. ce qui permet qu’aujourd’hui encore fleurissent des absurdités comme cette apologie du Front de Gauche intégrant trotskistes et communistes, dont peu, même dans une « droite » gagnée par la lâcheté, ose remettre en question les énoncés falsifiés. N’en reste pas moins vrai que les quatre cinquième de la chambre du Front Populaire ont accordé à un vieux maréchal, que sa réputation de laïque républicain plaçait au dessus de tout soupçon, les pleins pouvoirs. Il y avaient très peu de députés d’extrême droite, pourtant, dans cette assemblée. 

    Quant à la reconnaissance du Parti Communiste comme parti républicain par le général de Gaulle en 1943-1944, avait-il le choix ? Il lui fallait composer avec une force majeure à l’époque. Son réalisme politique a contribué à mettre en selle un parti qu’il s’est empressé de combattre à partir de 1947 (création du RPF). De même, n’est ce pas un récipiendaire de la francisque qui nomma en 1981 des ministres communistes dans son gouvernement pour mieux étouffer un parti qui devait plus tard ramasser les dividendes putrides de son long flirt avec une URSS désormais honnie? Ce qui montre bien que la reconnaissance de tel parti comme « parti républicain » est avant tout une question de rapport de force. Le statut « républicain » accordé à un parti n’a que très peu de rapport avec les vérités de la science politique et beaucoup à voir avec la « realpolitik » de l’époque. Les définitions de la République sont évasives, comme tout ce qui ressort de la condition humaine. Chacun devrait savoir que depuis 1793, la République a changé de signification. En faire une monade surplombant dans le ciel le monde des Idées est une niaiserie platonicienne. 

    Pierre Bérard (La Droite strasbourgeoise, 3 juillet 2012)

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  • Penser notre futur...

    Vous pouvez écouter ci-dessous un exposé percutant de Laurent Ozon, diffusé par Le libre Teamspeak. Pour ceux qui ne le connaissent pas, Laurent Ozon est un militant et un théoricien, par ailleurs chef d'entreprise, qui s'est beaucoup investi dans la diffusion des idées écologistes et localistes et a, notamment, dirigé la remarquable revue Le recours aux forêts, malheureusement disparue.

     

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