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cohn-bendit - Page 2

  • Les snipers de la semaine... (115)

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    Au sommaire cette semaine :

    - sur A moy que chault, Xavier Eman dézingue la génération Bisounours et son absence de réaction vitale face à la violence...

    Génération Rantanplan

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    - sur Idiocratie, on règle leur compte aux Elkabbach, Apathie, Duhamel, Drucker et autres Cohn-Bendit qui occupe encore le PAF malgré leur âge avancé...

    Les vieux gâteux du PAF

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  • Lettre ouverte à ceux qui sont passés du col Mao au Rotary

    «Tout, chez toi [BHL], est imaginaire. Le supposé ex-gauchiste, première hypostase, ce personnage de révolutionnaire d’opérette que tu t’es inventé rétrospectivement de toutes pièces, comme faire-valoir de ton reniement, même toi tu sembles douter qu’il ait jamais existé. « Ce fameux « émoi de Mai », auquel la légende veut que j’ai participé depuis ma chambre, entre un transistor et une carte d’état-major » (légende et état-major par toi inventé), écris-tu en préface à la réédition des Indes rouges. Et encore : « il y a beaucoup de faux, certes, dans la légende. Mais il y a un peu de vrai aussi. Et la vérité c’est que je n’ai pas été, en effet, un acteur majeur du mouvement… » Très curieux, ce vague, cette incertitude sur soi-même. Dites-moi ce que j’ai vécu, demandes-tu, car tu ne sembles pas le savoir toi-même. Brummell, devant les lacs italiens, demandait à son valet de chambre : « Est-ce ce paysage que j’aime ? ». Ta seconde hypostase est aussi incertaine, falote. Le néo-philosophe concocté sous Giscard pour rallier la droite s’est retrouvé socialo sous Mitterrand. La troisième, l’artiste insondable au regard hanté, le Radiguet trop vieux, le romancier truqueur, a la même indécision, la même artificialité. Comme si tu avais, au lieu d’une biographie, un fantôme de biographie, fait de morceaux empruntés, de clichés volés à trois vies différentes et célèbres du passé. »

    «Pour devenir les néo-bourgeois des années 1980, les maos-gauchos-contestos crachant sur leur passé ont profité de l’hypocrisie nationale que fut le pouvoir socialiste. Sous lui, ils s’installèrent dans tous les fromages. Plus que personne, ils s’en goinfrèrent. Deux reniements ainsi se sont alliés : celui des « ex » de Mai 68 devenus conseillers ministériels, patrons de choc ou nouveau guerriers en chambre, et celui du socialisme passé plus à droite que la droite. Votre apostasie servit d’aiguillon à celle de la gauche officielle.»

     

    Les éditions Agone viennent de rééditer Lettre ouverte à ceux qui sont passés du col Mao au Rotary, le brûlot de Guy Hocquenghem, écrit en 1986, peu avant sa mort et adressée à ses anciens amis de l'extrême gauche soixante-huitarde ralliée au système... Trente ans après, ceux qu'il visait tiennent toujours le haut du pavé... 

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    " Avant de mourir, à 41 ans, Guy Hocquenghem a tiré un coup de pistolet dans la messe des reniements. Il fut un des premiers à nous signifier que, derrière la reptation des " repentis " socialistes et gauchistes vers le sommet de la pyramide, il n'y avait pas méprise, mais accomplissement, qu'un exercice prolongé du pouvoir les avait révélés davantage qu'il les avait trahis. On sait désormais de quel prix - chômage, restructurations sauvages, argent fou, dithyrambe des patrons - fut payé un parcours que Serge July résuma un jour en trois mots : " Tout m'a profité. " Cet ouvrage qui a plus de quinze ans ne porte guère de ride. L'auteur nous parle déjà de Finkielkraut, de BHL, de Cohn-Bendit, de Bruckner. Et déjà, il nous en dit l'essentiel. On ignore ce qu'Hocquenghem aurait écrit d'eux aujourd'hui, on sait cependant que nul ne l'écrira comme lui. Lui qui appartenait à leur très encombrante " génération " - celle des Glucksmann, des Goupil, des Plenel et des Kouchner - se hâtait toutefois de préciser : " Ce mot me répugne d'instinct, bloc coagulé de déceptions et de copinages. " Il aurait souhaité qu'elle fût moins compromise, en bloc, par les cabotinages réactionnaires et moralistes de la petite cohorte qui parasita journaux et " débats ". Il aurait essayé d'empêcher qu'on associât cette " génération "-là aux seuls contestataires qui ouvrirent un plan d'épargne contestation avec l'espoir d'empocher plus tard les dividendes de la récupération. Renonçant aux apparences de la bienséance, de la suavité bourgeoise propres à ceux qui monopolisent les instruments de la violence sociale, Guy Hocquenghem a usé de la truculence, de la démesure. Il a opposé sa clameur à la torpeur des temps de défaite. Son livre éclaire le volet intellectuel de l'ère des restaurations. Les forces sociales qui la pilotaient il y a vingt ans tiennent encore fermement la barre ; les résistances, bien qu'ascendantes, demeurent éparses et confuses. Nous ne sommes donc pas au bout de nos peines. Les repentis ont pris de l'âge et la société a vieilli avec eux. L'hédonisme a cédé la place à la peur, le culte de l'" entreprise " à celui de la police. Favorisés par l'appât du gain et par l'exhibitionnisme médiatique, de nouveaux retournements vont survenir. Lire Guy Hocquenghem nous arme pour y répondre avec ceux qui savent désormais où ils mènent. " 

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  • La politique par l'injure !...

    La maison d'édition L'Editeur publie sous la direction de Bruno Fuligni un Dictionnaire des injures politiques. Rangés par ordre alphabétique, les hommes politiques se voient attribuer les injures, piques saillies et autres bons mots qui leur ont été adressées par leurs adversaires... ou par leurs "amis" ! Bruno Fuligni, maître de conférence à Sciences-po, est l'auteur de nombreux ouvrages dans lesquels il aborde parfois la politique sous des angles insolites, comme dans L'Etat, c'est moi (Editions de Paris, 1998) une histoire des monarchies privées et des principautés de fantaisie, ou dans Votez fou (Horay, 2007), un catalogue des candidats bizarres, utopistes, chimériques, mystiques, marginaux, farceurs et farfelus, de 1848 à nos jours... 

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    De la naissance de la République à nos jours, un florilège tour à tour amusant, ridicule et parfois terrible de ce que les hommes et les femmes politiques français ont dit et écrit de leurs adversaires.

    " Bayrou fait l’impression de l’amant qui craint la panne… "

    " Bernard Kouchner, un tiers-mondiste, deux tiers mondain."

    " Fabius est au Premier ministre ce que le Canada Dry est à l’alcool. "

    " La présidentielle, Hollande y pense en nous rasant. "

    Quand j’écoute Chirac, je pense à cette phrase d’un humoriste anglais : « Il ment tellement que l’on ne peut même pas croire le contraire de ce qu’il dit. »"

    " Ségolène Royal, une Frédégonde qui serait passée par la Star Ac ! "

    " Sarkozy est passé de la présidence bling-bling à la présidence couac-couac ! " 

     

    " Dépouillé de son auréole ou de ses attributs de croquemitaine, Dany-le-Rouge apparaît aujourd’hui réduit à ses véritables proportions : une Brigitte Bardot de

     

     

    la contestation, un produit publicitaire, comme on en fabrique chez Bleustein-Blanchet ou en première page de France-Dimanche."

     

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