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chevalerie - Page 2

  • Bushidô et chevalerie...

    Les éditions Signatura viennent de publier un essai de Tadao Takemoto intitulé Miyamoto Musashi, guerrier de la transcendance. Descendant d’une famille de samouraï, Tadao Takemoto est témoin en 1945 des bombardements sur Tokyo, de la défaite de son pays et de son occupation. Pour ses études, il choisit la France. A la Sorbonne avec Jean Grenier, il travaille sur le thème du sacré et du néant. Il devient traducteur et interlocuteur privilégié d’André Malraux auquel il consacre de très nombreuses années de sa vie.

    Ceux qui voudront découvrir sous un autre angle le légendaire samouraï Miyamoto Musashi pourront lire le célèbre diptyque romanesque de Eiji Yoshikawa, La pierre et le sabre et La parfaite lumière.

     

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    " MIYAMOTO Musashi, (1573-1645), fut non seulement un samouraï légendaire, auteur du très célèbre Traité des cinq roues (Gorin-no-sho), mais également le prestigieux expert de la Double voie du sabre et des arts (Bunbu-ryôdô).
    Musashi fut en effet un peintre zen de génie, comme en témoignent les nombreux chefs d’œuvre présentés dans cet ouvrage, mais aussi poète, calligraphe, sculpteur, concepteur de villes et jardins, forgeron et même danseur de Nô à ses heures…
    L’auteur voit en lui un « cas exemplaire » des hautes valeurs communes au bushidô japonais et à la chevalerie française, qui lui a inspiré une forme originale de « dialogue » qu’avait déjà suggéré André Malraux lors de son entretien avec l’empereur du Japon en 1958.
    C’est à la France que l’auteur a voulu offrir cette étude ainsi que ce magnifique autoportrait de Musashi resté inédit jusqu’à ce jour. "

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  • La mort, l'au-delà et les autres mondes

    Les éditions Imago ont publié en début d'année une nouvelle étude de Claude Lecouteux intitulée La mort, l'au-delà et les autres mondes. Professeur de civilisation du Moyen-âge à la Sorbonne, Claude Lecouteux s'est spécialisé dans les mythes, les contes et les légendes et a publié de nombreux ouvrages comme Démons et Génies du terroir au Moyen Âge (Imago, 1995), Fées, Sorcières et Loups-garous au Moyen Âge (Imago, 2012) ou son Dictionnaire de mythologie germanique (Imago, 2014).

     

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    " Squelette creusant une tombe, spectre aux yeux caves ou créature encapuchonnée dérobant son visage, la mort, armée d’une faux ou d’une lance, peut surgir à tout moment. Chacun le sait, tôt ou tard, il faut lui payer son tribut. Mors certa, hora incerta, disaient les Anciens.
    Depuis longtemps, Claude Lecouteux s’est attaché à étudier la mort et ses représentations dans les mentalités médiévales. Dans cet ouvrage, il nous entraîne cette fois dans une exploration de l’outre-tombe, et suit les défunts dans leurs différents périples. De l’Antiquité à nos jours, s’appuyant sur les mythologies, les contes, les traditions populaires et les romans de chevalerie, il met au jour la permanence d’antiques croyances sous une vision plus chrétienne de l’au-delà.
    Il souligne en outre — et nul ne l’avait établie jusqu’alors — l’étonnante proximité des images venues d’un lointain passé avec les témoignages de ceux qui, lors de comas ou de catalepsies, ont vécu des expériences de mort imminente (Near Death Experience), montrant ainsi que l’homme n’a jamais cessé d’imaginer son ultime voyage… "

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  • Un mythe à l'épreuve du temps...

    Les éditions Guy Tredaniel ont récemment publié un livre d'Hervé Dumont intitulé Les Chevaliers de la Table ronde à l'écran - Un mythe à l'épreuve du temps. Ancien responsable de la Cinémathèque suisse à Lausanne, Hervé Dumont est notamment l'auteur de Napoléon - L'Epopée en 1000 films (Ides et Calendes, 2015).

     

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    " Depuis plus de mille ans, la saga pré-médiévale de la Table Ronde avec tous ses héros, le roi Arthur et son épouse Guenièvre, Merlin, Lancelot, Gauvain, Perceval et Galaad partis à la quête du Graal, Tristan et Iseut, hantent l'imaginaire occidental. Il s'agit là du plus colossal ensemble mythique de la littérature européenne. Arthur est le modèle incontesté d'un idéal chevaleresque dont les valeurs essentielles restent profondément ancrées dans notre subconscient collectif. Si cette matière dite "de Bretagne" a été amplement disséquée et documentée sur les plans littéraire, musical (Wagner) et philologique, on s'était en revanche moins intéressé à étudier l'intégralité de sa transposition imagée à l'écran, telle qu'elle se dessine à partir du XXe siècle. Ce livre se consacre à la présentation de quelque 210 films de cinéma et de télévision illustrant l'univers de Camelot et d'Excalibur. Des produits tous publics comme des films d'auteur où apparaissent Robert Taylor, Ava Gardner, Richard Harris, Vanessa Redgrave, Sean Connery, Fabrice Luchini et les Monty Python... Il ravivera certes des souvenirs hauts en couleur de péripéties enchantées, de frissons, de coups de coeur et d'épée. Mais la reconstitution du passé n'est jamais innocente. L'ouvrage invite donc aussi, et surtout, à des questionnements qui dépassent le plan strictement cinématographique pour aborder des enjeux civilisationnels et métaphysiques peut-être plus fondamentaux qu'il n'y paraît. Il y va de la nature des mythes et de notre rapport à eux, de leur travestissement (ou "tolkienisation"), de leur instrumentalisation et marchandisation, enfin de leur métamorphose en un miroir sociétal singulièrement éloquent de notre époque. Et son reflet n'est pas toujours flatteur. "

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  • Les verticaux...

    Les éditions Léo Scheer viennent de publier Les verticaux, le premier roman de Romaric Sangars. Critique littéraire et animateur du Cercle Cosaque avec Olivier Maulin, Romaric Sangars est l'auteur d'un essai polémique intitulé Suffirait-il d'aller gifler Jean d'Ormesson pour arranger un peu la gueule de la littérature française ? (Pierre-Guillaume de Roux, 2015).

     

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    " Vincent Revel, journaliste parisien, écrivain raté, trentenaire désabusé, rencontre deux êtres qui vont relancer sa fièvre initiale. Le premier est une jeune femme inspirée : Lia Silowsky, habitée par une forme de mysticisme où se mêlent chants bulgares et visions oniriques. Le second, Emmanuel Starck, est un aventurier revenu s'installer à Paris après avoir beaucoup voyagé, expert en hacking comme en arts martiaux, hanté par les traditions d'une chevalerie résolument obsolète. Avec eux, Vincent se livre à des sabotages symboliques plus proches du happening que de l'attentat, tandis que son intérêt pour Lia se mue en authentique passion. "

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  • Enquête sur un sabre...

    Les éditions Gallimard viennent de rééditer Enquête sur un sabre, un récit de Claudio Magris. Triestin, nostalgique de la Mitteleuropa, Claudio Magris  a, notamment, publié Le mythe et l'empire dans la littérature autrichienne moderne et Danube...

     

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    Il y a une logique imparable dans le fait que Krasnov se soit jeté dans les bras du fascisme, car le fascisme est avant tout une incapacité à percevoir la poésie dans la dure et lourde prose quotidienne, c’est la recherche d’une fausse poésie, emphatique et excitée. Mais cette logique est grotesque, parce que Krasnov chercha précisément la défense de l’aventure, de la chevalerie et de la tradition dans le nazisme, le plus mortel ennemi de la tradition et de l’aventure, caserne totalitaire et technologique qui nivelait la vie par une uniformité bien plus rigide que celle imputée aux démocraties méprisées. En mettant son sabre au service du IIIe Reich, Krasnov le retournait contre lui-même, contre ses cavaliers et contre les lointains indicibles de la steppe.»
     
    Les faits historiques évoqués dans ce récit se sont déroulés en Carnie entre l’été 1944 et le printemps 1945. La Carnie, au nord du Frioul, était occupée par les Allemands et l’armée de cosaques composée de tous ceux qui s’étaient résolus à collaborer avec le IIIe Reich après avoir fui la Russie stalinienne. Les nazis, en échange, leur avaient promis une patrie.

    Parmi les officiers à la tête de cette armée cosaque domine la figure de Krasnov, personne légendaire dont la mort resta longtemps enveloppée d’un épais mystère et de diverses légendes."

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  • Chevaleresses !...

    Les éditions Perrin publient cette semaine une étude de Sophie Cassagnes-Brouquet intitulée Chevaleresses - Une chevalerie au féminin. Professeur d'histoire médiévale à l'Université de Toulouse, Sophie Cassagnes-Brouquet est également romancière.

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    " Les femmes, paraît-il, seraient partout et toujours porteuses d'un pacifisme marqué par une sainte horreur de la violence, tandis que la guerre serait une activité exclusivement masculine. Ce stéréotype a masqué, dans l'histoire du Moyen Âge, la présence de combattantes conscientes et actives. L'enquête débute avec l'apparition des premières cavalières de l'âge féodal et leur participation aux croisades, et se clôt avec la figure de Jeanne d'Arc, à la fois réelle et idéale.
    Des femmes, aristocrates pour l'essentiel, partagèrent l'idéal chevaleresque de l'époque, organisèrent des tournois, furent intégrées dans les ordres militaires de chevalerie. Dans la littérature, les chevaleresses prennent la forme de " belles guerrières ", les Neuf Preuses de la légende. Ces guerrières de fantaisie trouvent un écho dans les authentiques exploits de certaines dames à qui les hommes n'ont guère à remontrer.
    Ainsi le Moyen Âge n'a pas été aussi " mâle " qu'on l'a pensé. "

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