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  • Allemagne : des antifas camouflés en journalistes...

    Nous reproduisons ci-dessous un article de l'hebdomadaire Junge Freiheit cueilli sur le site de l'Observatoire du journalisme et consacré au phénomène des antifas détenteurs de cartes de presse qui fabriquent des "dossiers d'objectif" sur les militants de droite en Allemagne...

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    Allemagne : des antifas camouflés en journalistes

    Les extrémistes de gauche veulent détruire leurs opposants. Et, pour un antifa, est opposant toute personne qui n’est pas antifa. Visites à domicile, menaces, atteintes corporelles sont leur pain quotidien. Ils l’affichent sur Internet. Mais comment les autonomistes violents obtiennent-ils donc les données personnelles de leurs victimes ?

    Entre autres, sous le camouflage de journalistes. Car la liberté de la presse a un statut constitutionnel dans l’État qu’ils combattent. Et sous cette protection, il est possible de prendre de magnifiques photos, d’espionner et de dénoncer en passant presque inaperçu.

    Pour un antifa, « tout cela n’est pas si difficile »

    « Une fois qu’on s’y met vraiment, ce n’est pas si difficile de faire des recherches », déclarait une certaine Clara au journaliste Emil Larson du journal nd-aktuell (anciennement Neues Deutschland – Journal appartenant à Die Linke, parti politique d’extrême gauche. Neues Deutschland était l’organe officiel du parti communiste de la RDA. N.d.t.). Son article sur les « groupes de recherche antifascistes » date de trois ans, mais plusieurs affirmations restent intéressantes. Les antifas, expliquait Clara, exercent différentes professions dans leur vie civile.

    Ils sont entre autres employés de banque, menuisiers et étudiants. En raison de leur parcours professionnel, ils disposent d’un excellent accès aux données personnelles, bien au-delà des adresses enregistrées, ou, du fait de leurs études, ils possèdent « certaines compétences informatiques ».

    Techniques du ministère de la Sécurité de l’État de la RDA

    Les antifas connaissent, en partie grâce à leur expérience personnelle, la situation financière et familiale de la personne surveillée par les extrémistes de gauche. Le motif de leurs actions, ainsi qu’ils l’affirment, est d’attirer l’attention sur les victimes afin de les exclure de la société et ainsi de les mettre en insécurité. Ils sont heureux que ceux qu’ils ont dénoncés, ostracisés, ne puissent même plus commander une tasse de café.

    Cette incertitude amènerait alors leurs victimes à abandonner leur travail politique. Reste à savoir s’il s’agit d’un vœu pieux de la part des extrémistes de gauche ou si cela correspond à la réalité : il s’agit en fait de la mise en œuvre de la directive 1/76 du ministère de la Sécurité de l’État de l’ex-RDA.

    Effet haut-parleur des annonces sur Internet

    Ces sbires de la violence antifa utilisent une méthode en deux étapes. Vient tout d’abord le « targeting ». Le mot anglais : target , la cible ; le « targeting » équivaut donc à prendre pour cible, à marquer et cibler une victime. Des extrémistes de gauche déguisés en journalistes photographient les personnes qui attirent leur attention lors de manifestations, d’événements ou à des stands de campagnes électorales. Les photos sont alors publiées sur Internet avec une demande d’identification des personnes.

    Vient ensuite la touche finale, le « doxing ». Un autre terme anglais. Docs signifie documents, familièrement, « dox ». Le « doxing » désigne la collecte de données personnelles sur Internet. Ces données sont ensuite publiées sans le consentement de la personne concernée.

    Les antifa disposent d’un « réseau très uni de partisans »

    Comme l’explique le rapport de l’Office de protection de la Constitution du Land de Saxe-Anhalt pour 2020, à la page 161 : « Dans le contexte de l’antifascisme, les extrémistes violents de gauche n’agissent pas en vase clos, mais peuvent s’appuyer sur un réseau de soutien très uni. En conséquence, les attaques d’extrême gauche sont devenues de plus en plus violentes et personnelles ces dernières années. Les victimes sont spécifiquement recherchées afin d’être attaquées dans leur environnement personnel. »

    Condition préalable à cela, avant tout : les « recherches antifascistes ». Il s’agit de campagnes d’espionnage qui permettent notamment de rechercher l’adresse, l’employeur et les conditions de vie d’extrémistes de droite présumés ou avérés, puis de les publier à des fins de stigmatisation.

    Les antifa évoluent à la limite de la légalité

    Ces « équipes de recherche » agissent principalement sur Internet, utilisant néanmoins également des méthodes d’observation classiques. « Les actions de ces équipes sont à la limite de la légalité, car il n’est pas rare que l’opposant politique soit espionné lors d’activités sous couvert de « documentation ».

    Les « équipes de recherche » photographient à la fois les participants et leurs plaques d’immatriculation, et les publient ensuite à des « fins de documentation » sur des blogs créés spécialement à cet effet, comme par exemple sur le portail de la scène extrémiste de gauche de la ville de Halle, le « Portail d’information antifa Baisse ton pantalon ». À l’aide de portraits détaillés, les participants doivent être identifiés. Ils sont ensuite « démasqués » publiquement, par le biais d’affiches ou sur Internet.

    L’importance des connaissances informatiques pour le travail des extrémistes de gauche se constate sur la « plate-forme de recherches EXIF », d’extrême gauche : «  Les données EXIF sont des métadonnées telles que la date, l’heure, le temps d’exposition ou les coordonnées géographiques qui sont automatiquement stockées en images numériques. En bref : EXIF met l’image en texte. L’un des éléments constitutifs les plus importants de la recherche antifasciste est la collecte et l’évaluation d’images. Les manifestations, réunions, rencontres etc. sont analysées et liées aux informations existantes. »

    Les cartes de presse donnent un accès rapide

    Afin d’obtenir des portraits nets des victimes et de les identifier, le photographe doit se rapprocher — ce qui peut être difficile lors des manifestations. Une carte de presse facilite grandement le travail, permettant d’aller de manifestants à contre-manifestants, en passant et repassant par les barrières de police. Ils doivent montrer leur carte de presse aux agents.

    S’agit-il de cartes de presse véritables ? On en trouve sur Internet pour un peu moins de 25 euros, comme articles de farces et attrapes, destinés uniquement à un usage privé. Le porte-parole de l’Association allemande des journalistes (DJV), Hendrik Zörner, a déclaré à Junge Freiheit qu’il ignorait complètement l’utilisation abusive de la carte de presse nationale par des extrémistes. « Je ne suis au courant d’aucun cas » a t-il déclaré au téléphone. En outre, les policiers seraient formés pour reconnaître les faux papiers.

    Un commentaire de février 2019 dresse un tableau différent. Le même Zörner y critique l’utilisation abusive de la carte de presse – à droite. Les nazis utiliseraient de faux papiers lors des manifestations pour pénétrer dans les zones barrées et tabasser les gauchistes. De plus, la police serait souvent incapable de reconnaître les fausses cartes de presse.

    Selon les informations de Junge Freiheit cependant, il y aurait eu au moins un soit-disant journaliste muni d’une fausse carte de presse lors de la manifestation du 1er mai à Berlin cette année.

    Financement grâce à des fondations et des subventions du gouvernement fédéral

    Ces antifas camouflés en journalistes ont aussi une autre tâche. Ils sont censés fournir des photos « choc » des manifestations. Rien de plus simple pour eux puisqu’ils peuvent photographier en toute sécurité, en direct, faisant partie eux-même des manifestants. Les images sont ensuite publiées sur différents blogs sur Internet, ces collections de photos idéalisant la manifestation. Un marketing intelligent en soi. Bien entendu, toutes les personnes photographiées sont rendues méconnaissables.

    Et les médias grand public eux aussi aiment fouiller dans ces collections, à la recherche de matériel iconographique.

    Les antifas bénéficient également de la formation continue. La Linke Medienakademie (LiMA)/L’Académie des médias de gauche, propose des cours et des conférences : « Notre objectif est de promouvoir des perspectives critiques et émancipatrices dans les médias. » Interviennent des conférenciers et des interlocuteurs de renom tels que Emily Laquer, devenue célèbre comme porte-parole des participants aux émeutes frisant la guerre civile lors du sommet du G20 à Hambourg en 2017.

    Emily Laquer appartient à la « Gauche interventionniste (IL) post-autonome et orientée vers la violence », selon un rapport des Affaires intérieures de Hambourg. Il y est dit à propos de ce mouvement : « Grâce à un travail d’alliance tactique et stratégique ciblé avec des non-extrémistes, par exemple sur la question du G20, ils assurent la mise en contact de l’agitation extrémiste de gauche au-delà des structures extrémistes de gauche. » Par ailleurs, la LiMA/Académie des médias de gauche a été financée en 2022 par la Fondation Rosa-Luxemburg à hauteur de 60.000 euros, recevant par ailleurs 22.000 euros du Fonds Socio-culturel, ce dernier étant à son tour financé par la commissaire du gouvernement fédéral à la culture et aux médias

    Observatoire du journalisme (Ojim, 21 septembre 2023)

    Source : Junge Freiheit, 20/08/2023. Traduction : AC

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  • Antifa, FEMEN, LGBT and co : poisons pour la démocratie ?...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue tonique cueilli sur le site Idiocratie et consacré au durcissement du discours bien-pensant...

     

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    Antifa, FEMEN, LGBT and co : poisons pour la démocratie ?

    La période actuelle est fort peu agréable. On pourrait même dire qu'elle pue très franchement. Avec le mariage pour tous et les affrontements idéologiques qui l'ont entouré, les associations de lutte contre l'homophobie ne cessent de monter au créneau pour dénoncer aujourd'hui la "libération" du discours homophobe sous toutes ses formes. Avec la mort de Clément Méric, les associations antifascistes dénoncent le retour du fascisme et de la bête immonde. Bref, ces associations de lutte contre les -phobes et les -istes de tous poils font ce qu'elles ont toujours fait, à savoir entretenir un fond de commerce communautaire, mais avec en plus le sentiment d'urgence que confère l'actualité des dernières semaines. Clément Méric est mort dans une bagarre de rue entre skinheads et militants antifas que l'on peut qualifier de skins rouges, ce qui n'est pas leur faire beaucoup plus d'honneur qu'aux amateurs de bras levés. Lacets blancs, lacets rouges, blanc bonnet et bonnet blanc. Les antifascistes qui dénoncent la violence à laquelle ils sont confrontés oublient de mentionner leurs propres exploits : attaque d’une librairie catholique à Nantes, dégradation de biens publics lors de la manifestation nationale et, chose encore plus surprenante, interruption d’une conférence de Michel Collon à Lille organisée par le Mouvement des Jeunes Communistes du Nord ! On cherche encore où est la lutte contre l’infamie néo-nazie dans ces événements. En revanche, on comprend très bien que le système fait preuve d’une tolérance bienveillante, pour ne pas dire d’un laxisme coupable, à l’égard de ces représentants du Bien; lesquels pourront sûrement “servir” en d’autres occasions.   

     

    Le discours politique ne cesse par ailleurs d'ajouter à la dramatisation constante du propos chez nos amis associatifs. Ceux-ci voyaient dans la manif pour tous le retour des 666 légions de l'enfer fasciste sorties du ventre (toujours fécond) de la bête immonde pour détruire les homosexuels (toujours discriminés), la démocratie (toujours menacée) et la gay pride (toujours festive) ? Qu'à cela ne tienne, un parlementaire socialiste en rajoutait une couche en évoquant avec beaucoup de finesse le triangle rose des victimes de la déportation et le souvenir des exactions nazies pour qualifier le mouvement de contestation à l'ouverture du mariage civil aux couples homosexuels. Il s'en fallait de peu qu'il traite manifestants et organisateurs d'ordures nazies, un pas que Pierre Bergé, la pasionaria bling bling du mariage pour tous, n'hésita pas à franchir en arrivant à la conclusion, par un miracle réthorique qui assurera pour longtemps sa postérité, que les opposants au mariage gay ne pouvaient être que de répugnants antisémites. CQFD. De la même manière, les associations anti-homophobie se sont émues récemment de l'interdiction de l'affiche de L'inconnu du lac, y voyant la preuve supplémentaire que les gays en France subissent le même sort que le peuple d'Israël en Egypte, (histoire de continuer à filer la métaphore Bergé, la France étant peu dotée en vastes étendues arides, on conseillera la mer de sable d'Ermenonville ou la dune du Pyla pour la traversée du désert tandis que la butte aux cailles fera un parfait mont Sinaï). Les représentants des associations LGBT ont tout de suite dénoncé avec force les manoeuvres des partisans de la réaction, gênés par la poésie sulfureuse de ce baiser entre deux hommes, aux chaudes couleurs pastel, omettant cependant de préciser un détail secondaire de l'affiche, à savoir une bonne séance de turlute entre deux personnages étendus au loin sur le sable du lac éponyme, une illustration certes un peu moins gentillette et Lac des Cygnes que la romantique étreinte du premier plan.

     

     

    De même, après les dégradations infligées à l'exposition photo d'Olivier Ciappa il y a quelques jours, il n'est pas une seconde venu à l'idée du principal intéressé, qui a dénoncé une agression de "personnes homophobes" dirigée "contre l'amour", que son exposition, loin d'"apaiser les tensions" comme il le prétend avec ingénuité, contribuait au contraire largement à l'exaspération générale en renforçant l'impression d'un véritable envahissement de l'espace public par un discours anti-discrimination devenu un credo politique omniprésent. Le fait que le portrait vedette de l'exposition soit celui de Roselyne Bachelot et d'Audrey Pulvar, dans une mise en scène si grotesque qu'elle devrait susciter l'ire de nombre de couples homosexuels, renforce l'idée que le combat des associations, telles que SOS Homophobie qui a participé au montage de l'exposition, correspond surtout à un cirque médiatique orchestré par une minorité agissante, à laquelle des clowns comme Bergé, Bachelot ou Pulvar, servent de caution people. Cette minorité agissante ultra-communautariste use et abuse cyniquement du discours victimaire et dispose d'une audience qui paraît démesurée et de plus en plus insupportable aux yeux d'une majorité de moins en moins silencieuse, comme l'a montré l'ensemble des débats et des contestations entourant la manif pour tous. Ces associations auront contribué plus que tout autre acteur du débat à "libérer la parole homophobe", pour reprendre leur terminologie, par leur surenchère et leur agressivité systématique. 

     

     

    Que dire également des FEMEN et de leurs piteuses démonstrations, qui semblent avec tant de constance bénéficier de la bienveillance des pouvoirs publics ? Une bienveillance si efficace que Nicolas Bernard-Busse, manifestant anti-mariage gay coupable de rébellion à l'encontre des forces publiques, écope de deux mois de prison ferme et est immédiatement écroué, pour avoir, rappelons-le, délivré une identité imaginaire et tenté de fuir l'arrestation, tandis que les militantes aux seins nus n'ont pas été inquiétées plus de quelques heures après leur intervention à Notre-Dame (pour laquelle le recteur et archiprêtre a déposé une plainte pour dégradation et coups et blessures). Les faits d'armes pathétiques (Inna et Sacha Chevtchenko se sont vantées d'avoir emporté un morceau de la feuille d'or qui recouvrait la cloche Saint-Denis), qui accompagnent l'attitude torquemadesque des dirigeants et principaux membres de ses associations de soi-disant lutte pour les droits, et le soutien évident qu'elles reçoivent de la classe politique et médiatique, provoquent un rejet de plus en plus évident au sein de la population vis-à-vis des petits matamores et des divas de la subversion-spectacle qui parviennent à régenter aujourd'hui le discours public.

     

     

    Ce n'est pas la "parole homophobe" qui se libère actuellement, c'est plutôt un raz-le-bol généralisé vis-à-vis de tous ces emmerdeurs en bandes organisées que sont ces associations de flicage en tout genre. Comment ne pas les détester en effet ces fonctionnaires de l'indignation, ces petits juges arrogants, ces professionnels de la victimisation, qui s'invitent partout, sous prétexte d'égalitarisme, pour asséner leur morale niaise et autoritaire qui contribue plus certainement à alimenter le ressentiment à l'encontre de ceux qu'ils prétendent défendre que n'importe quel "discours de haine" ? Comment ne pas les trouver ridicule ces tartuffes, quand ils interviennent dans les salles de classes, avec la bénédiction et les deniers des pouvoirs publics, pour dispenser face à des gamins incrédules un cours de bienséance universaliste que même le plus bigot des jésuites n'aurait pas osé produire ? Comment ne pas se tenir les côtes quand ils annoncent vouloir favoriser la lutte (encore et toujours) contre les discrimination professionnelles et oeuvrer en faveur du coming out au travail, comme si la majorité des salariés se souciaient plus de l'homosexualité révélée de leur collègue de bureau que du menu de la cantine ? 

     

    La dramatisation de ce discours que l'on a appelé tour à tour "politiquement correct", "pensée unique" ou "bienpensance" est responsable, non seulement d'une exacerbation très nette des tensions au sein de notre société, mais d'une asphyxie idéologique contre laquelle il est peut-être trop tard pour se prémunir. Nous nous trouvons dans une situation où le communautarisme est devenu une politique imposée sous couvert d'égalitarisme à une société parfaitement atomisée hésitant encore entre la nostalgie du holisme et la désagrégation individualiste. Comme Tocqueville l'avait fort bien examiné dans De la démocratie en Amérique, l'association est devenu un corps intermédiaire et un indispensable relai entre le pouvoir politique et une société d'individus ou d'agrégats locaux. Les associations sont devenues aujourd'hui le relai autoritaire d'une idéologie qui ne sert plus que les intérêts particuliers de catégories de la population qui, prenant prétexte de la lutte contre différentes formes de discrimination réelles ou largement fantasmées, assurent un lobbying efficace et leur domination de fait en tant que vainqueurs autoproclamés de l'utopie mondialisée dont elles alimentent sans cesse la réthorique uniformisante.

     

     

    Elles bénéficient malheureusement de façon très évidente du soutien du pouvoir socialiste qui passe sans honte de la caricature mitterandienne au vaudeville gay friendly avant de se prendre pour le Front Populaire qui interdit les ligues en 1936. Cette politique permet au moins à François Hollande et à son gouvernement de  camoufler derrière un engagement sociétal l'absence complète de propositions politiques qui justifie un immobilisme complet. Dans tous les domaines, les associations, SOS Racisme, le CRAN, le Crif, SOS Homophobie (...etc...etc), ont pris le relais du discours politique qu'elles contribuent à la fois à déterminer et à appauvrir en rendant plus prégnante encore la logique rétributive et strictement communautaire qui anime la société du spectacle à la française. Dans tous les domaines, le politique s'est enfermé dans une logique compassionnelle parfaitement artificielle et ne répond plus qu'au pathos et à l'injonction distributive en matière de droits, dont les associations de tous bords sont devenues le fer de lance et leurs membres les premiers bénéficiaires. Ces associations, devenant de véritables antichambres du pouvoir politique et des groupes de pression bénéficiant de larges financements publics, rappellent la dérive connue par les thinktank américains et dénoncés aujourd'hui par de nombreuses voix. Elles contribuent à instituer un verrouillage du discours et une forme de clientélisme au coeur des institutions culturelles et politiques qui est un poison pour la démocratie.

    Des idiots (Idiocratie, 26 juin 2013)

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