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  • L'appel de la montagne...

    Nous vous signalons la parution du numéro 10/11 (Hiver 2015) de la revue Figures de proues, dirigée par Pierre Bagnuls. On y découvrira un dossier consacré à la montagne...

    Il est possible de s'abonner ou de commander ce numéro (ainsi que les numéros précédents) sur le site de la revue : Figures de proues

     

    Figures de proues 10-11.jpg

    Editorial

    • Aux portes de l’année par Pierre Bagnuls

    • Faire surgir une aristocratie européenne par Raymond de Becker

     

    Figures – Enfance et jeunesse –

    • Rêve d’enfant par Alphonse de Châteaubriant

    • Enfance du rêve par Jean Cau

    • L’enfant qui inventa le ski par Guy de Larigaudie

     

    Sources vives – tradition –

    • Si le grain ne meurt, que le blé lève ! par Pierre Bagnuls

    • Tradition et simplicité volontaire par Ernst Jünger

    • Edifier par Jean-François Mattéi

     

    Dossier – montagne –

    • La demeure des dieux Anonyme

    • Montagne : à l’altitude des dieux Pierre Bagnuls

     

    Textes fondateurs

    • Aspects mythiques de la montagne par Claude Lecouteux

    • Les elfes et les fées par Samivel

    • A l’origine du mythe alpestre par Jean-Jacques Rousseau

    • Sentiment de la montagne par Hermann Hesse

    • Le village dans la montagne par Charles-Ferdinand Ramuz

    • De la beauté des montagnes par Franz Schrader

    • La voie étroite qui permet de gravir n’importe quel pic par Leslie Stephen

    • Les féeries de la neige par Samivel

    • Le refuge par Georges Sonnier

    • La montagne d’utilité publique par Samivel

    • Notre chair est un métal perméable à l’étoile par Jean Giono

    • Zénith par Pierre Dalloz

    • Le cérémonial de la montagne par Gaston Rébuffat

    • Beauté et héroïsme par Eugen Guido Lammer

    • Mais n’est-ce pas une folie ? par Dino Buzzati

    • Plaisirs et pénalités de l’alpinisme par Albert Frederik Mummery

    • Les inquiétantes portes du haut royaume par Georges Sonnier

    • La porte étroite entre humain et surhumain par Georges Sonnier

    • Nous avons rempli une destinée par Marthe Meyer

    • Le chant des esprits sur les glaciers par Eugen Guido Lammer

    • Guillaumet, vivant ! par Antoine de Saint-Exupéry

    • Les hors-la-loi par Dino Buzzati

    • Celui qui va seul par Henri de Man

    • Lachenal : le refus des lois naturelles par Maurice Herzog

    • La quête de l’absolu par Georges Sonnier

    • L’alpinisme, une lutte contre soi-même par Eugen Guido Lammer

    • Clé de voûte alpine : l’équilibre moral par Gaston Rébuffat

    • L’homme transfiguré par Georges Sonnier

    • Fête solaire au Mont-Blanc par Gaston Rébuffat

     

    Textes de méditation

    • Nous autres, Hyperboréens ! par Friedrich Nietzsche

    • Et preque tous avaient les yeux bleus par Samivel

    • La transfiguration intérieure par Julius Evola

    • La spiritualité de la montagne par Julius Evola

    • Aux sources de l'amour de la montagne par Bernard Charbonneau

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  • Aujourd’hui, les bourgeois se fichent de Calais !...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Michel Geoffroy, cueilli sur Polémia et consacré à la lâcheté de la bourgeoisie face à la question de l'immigration massive et violente que subit notre pays...

     

    Agression Calais.jpg

    Aujourd’hui, les bourgeois se fichent de Calais

    En 1346, durant la Guerre de Cent Ans, les Anglais assiègent Calais qui résiste courageusement. Mais à l’issue d’un siège de 11 mois la population, affamée, n’a d’autre issue que de se rendre aux envahisseurs. Les Anglais, rendus furieux par la durée du siège, menacent, en représailles, de passer toute la population au fil de l’épée sauf si des otages acceptent de se sacrifier. Six bourgeois, les fameux « bourgeois de Calais », acceptent leur sort pour sauver la population. Finalement ils seront graciés par Edouard III, ému par leur esprit de sacrifice. Et la ville sera épargnée.

    Mais aujourd’hui l’histoire ne se répète pas parce que les bourgeois se fichent du peuple de Calais comme du peuple de France.

    Un drame ordinaire

    Tout le monde a pu voir depuis samedi dernier, sur les réseaux sociaux, les tragiques images de cette famille calaisienne agressée devant son petit pavillon par des « migrants ». Les assaillants leur jettent des pierres, des pneus, des bâtons ; ils tentent d’entrer dans le domicile. On voit la femme qui supplie son mari de ne pas s’interposer. Finalement les assaillants refluent lorsque le fils brandit un fusil (factice ou non chargé).

    Une famille seule face aux « migrants » parce que la police laisse faire. Soyons juste, la police va quand même agir : en fin de journée elle interpelle… le fils au sujet dudit fusil.

    Les bourgeois s’en fichent

    Mais ce drame à Calais n’intéresse plus les bourgeois. Ce n’est après tout qu’une famille autochtone modeste : des « sans-dents », qui peut-être, au surplus, ne votent pas bien. Ce ne sont que des cht’is « franchouillards » qui s’obstinent à ne pas reconnaître l’apport magnifique de ces « migrants » : ils n’ont pas compris, comme nous le vantent les bobos du MEDEF, que ces migrants allaient « améliorer le marché de l’emploi ». Tant pis pour eux !

    Les bourgeois vivent à l’abri

    Les bourgeois se moquent de ce qui se passe à Calais car ils vivent bien à l’abri dans leurs quartiers préservés et dans leurs appartements digicodés. Et en cas de pépin ils peuvent compter sur la réaction rapide de leurs copains dans les ministères ou à la préfecture.

    Ils ne prennent jamais les transports en commun comme les « bidochons ». Leurs enfants ne fréquentent que les bonnes écoles : celles où on ne sert pas de « repas aménagés » et où les élèves sont triés sur le volet. Leurs bambins échapperont, bien sûr, au désastre universitaire français : à eux les écoles de commerce, les grandes écoles, les stages à l’étranger et les universités yankees. Pôle Emploi c’est pour les sans-dents, pas pour eux.

    Les bourgeois ne se confrontent jamais aux « migrants », sauf dans les articles de l’Obs. ou des Echos. Sauf quand le fiston, ému jusqu’aux larmes par le sort du petit Aylan, décide d’aller « faire de l’humanitaire » au profit des « migrants », avant d’entrer se mettre au chaud dans la banque de papa. Car le fiston, bien sûr, ne s’occupe pas des sans-abris français qui, eux, peuvent rester dans les rues : salauds de pauvres !

    Les bourgeois sont responsables de l’immigration

    Les bourgeois ne se confrontent pas aux « migrants » mais, par contre, ils les font venir depuis 50 ans, dans toute l’Europe. Dans les années 1960, ils allaient même les chercher au Maghreb pour être sûrs qu’ils viennent bien.

    Pour améliorer la « profitabilité » des entreprises où les bourgeois travaillent et dont ils sont les heureux actionnaires, c’est-à-dire pour pousser à la baisse les salaires des « bidochons» et à la hausse les profits des bobos.

    C’est pourquoi les bourgeois ont toujours soutenu les gouvernements qui ont ouvert toujours plus les portes à l’immigration. C’est pourquoi les bourgeois haïssent plus que tout le Front national et tous les populistes qui risqueraient de menacer leur « value for money ».

    Les bourgeois se moquent des conséquences de leur égoïsme

    Les bourgeois se fichent des conséquences d’une immigration de peuplement désormais incontrôlable car ils sont à l’abri. Et en cas de grabuge, ils pourront toujours filer ailleurs, là où ils ont d’ailleurs déjà placé leurs économies.

    Les bourgeois ne se sacrifieront plus pour sauver Calais, Cologne ou Paris car ils sont devenus mondialistes. Les bourgeois ne seront pas victimes du Grand Remplacement : ils sont déjà partis ou ils vont partir se mettre à l’abri, laissant les sans-dents se débrouiller avec les charmants allogènes.

    Les bourgeois ne se mettront pas la corde autour du cou pour sauver le peuple comme en 1346. Cette corde il faudra la leur mettre de force. Car ils la méritent.

    Michel Geoffroy (Polémia, 27 janvier 2016)

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