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  • Les Français sous les bombes alliées...

    Les éditions Tallandier viennent de publier un essai d'Andrew Knapp intitulé Les Français sous les bombes alliées (1940 - 1945). Diplômé d'Oxford et de Cambridge, Andrew knapp enseigne l'histoire contemporaine française à l'université de Reading.

    Ce livre vient utilement compléter et actualiser les ouvrages d'Eddy Florentin, Quand les Alliés bombardaient la France (Perrin, 1999) et de Jean-Claude Valla, La France sous les bombes américaines (L'Æncre, 2001) sur cette tragédie bien souvent occultée...

     

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    " Aulnoye, Avignon, Bordeaux, Boulogne-sur-Mer, Brest, Cagny, Calais, Cannes-La Bocca, Chartres, Cherbourg, Clermont-Ferrand, Creil, Le Creusot, Dunkerque, Gennevilliers, Juvisy-sur-Orge, Laon, Lens, Lille, Lisieux, Le Mans, Mantes, Modane, Montluçon, Nevers, Nice, Noisy-le-Sec, Orléans/Les Aubrais, Reims, Saint-Lô, Sète, Somain, Tergnier, Toulouse, Tours, Trappes, Villeneuve-Saint-Georges…

    Au moins 57 000 Français sont morts sous les bombes entre 1940 et 1945. Peu de régions françaises échapperont à cette pluie de feu et d’acier, qui fera près de 74 000 blessés et détruira quelque 300 000 habitations.S’appuyant sur les archives françaises et britanniques, ainsi que sur des témoignages inédits, l’historien Andrew Knapp, spécialiste des stratégies aériennes durant la Seconde Guerre mondiale, lève ici un tabou : les Américains et les Anglais ont-ils tout fait pour éviter le sacrifice de tant de vies ? Fallait-il bombarder la France ? Toutes les frappes étaient-elles pertinentes ? Parfois imprudents, souvent solidaires, partagés entre le deuil, la colère et l’espoir, les Français touchés par les bombardements méritent le plus grand respect pour ce qu’ils ont enduré. "

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  • Portrait d'un petit machiniste du nouvel ordre mondial...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous, cueilli sur le site de Boulevard Voltaire, le portrait éclairant, dressé par Jean-Yves le Gallou, de Jean-Pierre Jouyet, nouveau secrétaire général de l'Elysée et membre éminent de l'oligarchie...

     

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    Jouyet : l’UMPS à la tour de contrôle de l’État

    Sous la Ve République, le poste de secrétaire général de l’Élysée est capital. C’est la tour de contrôle de l’État, le lieu de coordination des ministres, le centre de commandement et d’impulsion de l’appareil d’État.

    Bien souvent, le Premier ministre se montre au Parlement, dans les médias pendant que le secrétaire général de l’Élysée gouverne. Vous avez aimé le couple Guéant/Fillon ? Vous adorerez davantage encore le couple Jouyet/Valls. Le discret Jouyet sera aux machines pendant que Valls s’agitera dans son habit de lumière.

    Jouyet est un homme urbain et courtois parfaitement au fait de la machinerie bureaucratique et financière : ancien patron de la direction du Trésor, de l’Inspection générale des finances puis de la Caisse des dépôts, il est passé par la banque Barclays et l’Autorité des marchés financiers, c’est un serial administrateur ! Il commença même sa carrière comme chef de bureau au service de la législation fiscale, ce qui est de bon augure pour les contribuables…

    Mais surtout, Jouyet est au barycentre de l’idéologiquement correct : européiste, il a servi auprès de Delors, alors président de la Commission européenne ; atlantiste, il préside l’Institut Aspen France qui sélectionne les« young leaders » ; distingué oligarque, il est observateur au conseil d’administration du club « Le Siècle » ; ami des financiers, il a côtoyé, chez les Gracques, Matthieu Pigasse, patron de la banque Lazard et Bernard Spitz, président de la Fédération française des sociétés d’assurances ; comme patron de l’Autorité des marchés financiers, il a parrainé des réformes aussi timides que respectueuses des intérêts des grandes banques d’affaires. Il pourra cohabiter sans problème avec son adjoint Emmanuel Macron de la banque Rothschild. Jouyet a un profil rassurant pour nos suzerains bruxellois et new-yorkais.

    Allons plus loin. En nommant Jouyet à l’Élysée, Hollande prend un coup d’avance. Il sait que Valls, exposé en première ligne, va s’user. Qu’après avoir été léché par les médias, Valls finira lâché, sinon lynché. Hollande sait aussi qu’il lui sera dur, à lui, entre manifestations à répétitions et déroutes électorales, de tenir jusqu’en 2017. Et que la solution d’une nouvelle cohabitation (éventuellement après dissolution) s’imposera. Quel meilleur organisateur pour une nouvelle cohabitation que Jouyet ?

    Jouyet qui a servi comme (très) haut fonctionnaire sous Raffarin, Villepin, Fillon, Copé. Jouyet qui, à la tête des Gracques, a promu un projet d’alliance PS/UDF. Jouyet qui a été ministre d’ouverture de Sarkozy. Jouyet qui a côtoyé les Lemaire, les Bertrand et les Nathalie Kosciusko-Morizet.

    Jouyet, ce n’est pas seulement le petit machiniste du nouvel ordre mondial, c’est aussi l’incarnation propre sur elle, urbaine et technocratique de l’UMPS.

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